Tous les techniciens et les athlètes ne conviennent pas de cette méthodologie et même dans la littérature scientifique on peut relever du pour et du contre. La thématique est pourtant devenue actuelle ces derniers temps, étant donné que on a assisté à la manifestation d’un grand intérêt vers l’ainsi défini "jeûne intermittent".
Dans quelle mesure l’entraînement à jeun est-il efficace?

- On suit un programme précis d’entraînement qui prévoit d’insérer le jeûne, dans une période déterminée, avant des entraînements spécifiques (normalement à une intensité moyenne-basse) avec le but de forcer l’organisme à utiliser de manière très efficace les réserves lipidiques;
- On fait une activité aérobique à intensité moyenne-basse (par exemple le jogging) le matin et on le fait sans avoir consommé d’aliments. À l’issue de l’activité on fait donc un petit-déjeuner correct.
Dans le premier cas, il n’est pas nécessaire d’être suivi par un technicien spécialisé, ou par un médecin; dans le deuxième il est fondamental de mettre à l’épreuve son propre organisme et d’en étudier les réactions, en procédant progressivement, et en commençant par exemple avec 20 minutes de course légère. Nous déconseillons de dépasser l’heure d’activité par jour. Si par contre l’on exécute des activités "mixtes" qui prévoient la combinaison d’activités aérobiques et de force, surtout si effectuées à des intensités moyennes-hautes, comme dans le cas de "l’interval training" (entraînement fractionné), il faut beaucoup de prudence. Les risques de réduction de la performance et, dans le pire des cas, des épisodes d’hypoglycémie deviennent considérables.